Romance RPG
Roman d’origine en chinois par : Yu Wo ( 御 我)
Part Seven – traduit du chinois vers l’anglais par Doza[PR!]
Partie Sept – traduit de l’anglais vers le français par AkaiiRia
+ Vérification par Nocta
Étrange, pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ? Est-ce qu’il est en colère ? Mademoiselle Cent Points, qui était également Meng, sentit soudainement que l’épée dans sa main ne bougeait plus. Elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils tandis qu’elle réfléchissait.
Se sentant embarrassée, Meng sortit l’épée de la rivière. Elle était seulement un peu fâchée que celle-ci se soit connectée sans le lui dire. Aussi, elle se sentait un peu gênée. Ses inquiétudes avaient été entendues par quelqu’un… par une épée, alors elle avait flanqué cette dernière dans l’eau, songeant seulement à réduire son inconfort.
« Soupir ! Pourquoi est-ce que je me sens embarrassée par une épée ? Je suis vraiment idiote. »
Meng soupira pendant qu’elle jetait un coup d’œil en direction de l’épée. Cependant, la paire d’yeux qui poussait en dessous de sa garde restait solidement fermée, et sa paire de lèvres, un peu plus bas, semblait violette. Meng commença à paniquer et hurla désespérément : « Épée ? Épée ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Cesse de plaisanter. Si tu oses faire exprès de m’effrayer, tu vas me le payer. »
Meng secoua l’épée de gauche à droite. Toutefois, celle-ci n’ouvrit pas les yeux. Au contraire, un flot d’écume suinta de sa bouche. Meng eut un éclair de réalisation et pensa : Ne me dîtes pas qu’il était en train de se noyer ?
Noyade, noyade. Meng plaça frénétiquement l’épée sur le sol et essaya de toute ses forces de se rappeler le traitement pour les noyades, qu’on lui avait précédemment enseignée dans un cours militaire soit au collège ou au lycée, elle n’était pas certaine lequel. Premièrement, ouvre sa bouche. Meng regarda les lèvres de l’épée. Quand elle tendit les mains pour les séparer, elle se sentit encore plus gênée. Dans tous les cas, ce qu’elle avait devant elle restait quand même une personne…épée.
Cependant, les lèvres étaient très douces. Meng ne put s’empêcher de rougir… Bon sang ! À quoi est-ce qu’elle pensait ? Meng se gifla les joues très fort, et regarda ensuite l’épée. Il y avait beaucoup d’eau qui s’écoulait du coin de sa bouche.
Meng tenta très fort de se remémorer ce lointain cours militaire. Il semblerait que la prochaine chose à faire était de presser légèrement sur l’estomac et de permettre à l’eau accumulée à l’intérieur de s’échapper. Tandis qu’elle soutenait l’épée, elle étira sa main pour presser sur son estomac… Attendez une minute !
Il n’y a aucun estomac ! Comme elle observait la lame dure et aiguisée de l’épée, Meng voulut pleurer mais aucune larme ne sortit. Est-ce qu’il y a la moindre utilité à presser ?
« Ah ! Et, puis, je m’en fiche. »
Meng ramassa promptement l’épée et la retourna pour la mettre à l’envers. Ensuite, elle la secoua avec force, comme si elle était en train de secouer du bubble tea. Assez certainement, un ruissellement d’eau jaillit incessamment de la bouche de l’épée et, à la fin, il y avait même une légère odeur aigre. S’il avait vomi ses sucs gastriques ou non, elle l’ignorait.
Après l’avoir secoué pendant un moment, Meng s’arrêta en haletant. Elle plaça l’épée sur le sol et l’observa. Ses yeux étaient toujours solidement fermés, et Meng commença à s’inquiéter. Elle murmura dans son cœur, Ensuite vient la mesure de sa respiration, et la mesure de son pouls, mais… il n’y a pas de nez ou de cœur, et certainement pas de pouls, dans ce cas… Je vais laisser tomber cette étape.
Puis, il y a la respiration artificielle… Troublée, Meng se baissa. Juste au moment où elle était sur le point d’exécuter la respiration artificielle, elle se rappela que ça se donnait au bouche-à-bouche. Ses lèvres s’arrêtèrent à quelques centimètres au-dessus de l’épée. Elle hésita, mais quand elle baissa le regard et vit que les yeux de celle-ci étaient toujours fermés, Meng n’hésita plus et prit une profonde inspiration. Ensuite, elle baissa la tête et colla ses lèvres sur les siennes, passant lentement l’air dans sa bouche.
Encore et encore, Meng inhala de l’air dans ses poumons, puis souffla cet air salvateur dans la bouche de l’épée. À cet instant-là, ils semblèrent tous les deux partager le même souffle de vie.
Lin Jian Yin reprit graduellement connaissance. La première chose qu’il sentit fut une sensation douce sur ses lèvres. Ses paupières s’agitèrent et, quand il ouvrit les yeux, il aperçut Meng avec les yeux fermés tandis qu’elle faisait passer l’air de sa bouche à la sienne. Les longs cils de Meng se trouvaient droit devant lui et, quand ses paupières frémissaient occasionnellement, ils se frottaient même contre ceux de Lin Jian Yin.
Logiquement parlant, il devrait émettre un son pour lui signifier qu’elle n’avait pas besoin de continuer. Il avait déjà repris connaissance. Cependant, Lin Jian Yin resta sans voix pendant qu’il fixait du regard les longs cils de Meng, et cligna même des yeux sans réfléchir pour que leurs cils se touchent.
Après qu’elle eut fini de souffler, Meng quitta les lèvres de Lin Jian Yin encore une fois. Toutefois, ce dernier n’était pas habitué à ce que ses lèvres soient froides. Elle inhala encore d’autres bouffées d’air, et juste au moment où elle s’apprêtait à baisser la tête et à souffler, ses yeux légèrement entrouverts se posèrent sur une grande paire d’yeux sur l’épée.
Les lèvres de Meng s’arrêtèrent à quelques centimètres au-dessus de celles de Lin Jian Yin. Ses yeux observaient, figés, celui-ci.
Ce malaise ambiant continua pendant un moment, jusqu’à ce que Lin Jian Yin brise l’impasse à contrecœur. « C’est… Je viens tout juste de me réveiller… C’est vrai ! »
Meng cracha lentement : « Va te faire voir ! »
« Ah ! »
Une épée brillant d’une lumière blanche laissa une traînée à travers l’horizon.
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