Romance RPG – Partie 17

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Romance RPG

Roman d’Origine en chinois par Yu Wo (御 我)


Part Seventeen – traduit du chinois à l’anglais par Minna[PR!]
Partie Dix-Sept – traduit de l’anglais vers le français par AkaiiRia
+ Travail de vérification par Nocta

Lin Jian Yin dévala les escaliers aussi vite qu’il le pouvait. Seul Bai Xue Chen était resté en bas, alors que Yue Lan n’était nulle part en vue.

« Où est-elle ? Elle ne peut pas avoir disparu, pas vrai ? » s’enquit Lin Jian Yin, alarmé.

Bai Xue Chen répondit franchement : « Je l’ai envoyée à la cuisine, parce que je craignais que tu reçoives un choc trop grand. »

Lin Jian Yin ouvrit la bouche pour répliquer, mais il ne savait pas quoi dire. Il continua à ouvrir et à fermer la bouche jusqu’à ce qu’enfin il se force à demander : « Tu y as bien pensé ? Si elle disparaît un jour, ou si elle y “retourne”, qu’est-ce que tu vas faire ? »

Bai Xue Chen répondit allègrement : « Je prendrais probablement la peinture et chercherais frénétiquement cette boutique d’antiquités. »

« Et si tu ne parvenais pas à la retrouver ? » le questionna Lin Jian Yin, un peu stupéfait.

Bai Xue Chen jura sans aucune hésitation : « Je continuerais à la chercher pour toujours. »

Lin Jian Yin n’arrivait pas à en croire ses oreilles. « Tu es devenu fou ou quoi ? Tu ne pourrais pas chercher une personne normale à aimer ? »

« C’est vrai que je suis devenu fou, vraiment fou. » Les yeux de Bai Xue Chen dérivèrent vers l’entrée de la cuisine. La jeune fille pour laquelle il était fou d’amour se tenait près de la porte d’un air inquiet, observant secrètement les deux gars parler.

« Le véritable amour est essentiellement de la folie. »

Lin Jian Yin lui-même ne sut pas ce qu’il lui arriva en regardant l’expression indéfectible de son meilleur ami. En observant leurs interactions romantiques, il fut incapable de prononcer un seul mot de persuasion. Après avoir assisté à un barbecue toute la nuit avec eux, il leur parla du problème concernant la console Nintendo et Meng, oubliant presque que l’un d’entre eux ne pouvait même pas être considéré comme un être humain. Il semblerait que ses nerfs soient plus forts qu’il ne le croyait.

« Une peinture qui grille, qu’est-ce que nous allons faire si elle prend feu ? »

Sur le chemin du retour, Lin Jian Yin marmonna un tas de bêtises. La soirée avait été trop stimulante, au point qu’il ignorait quel genre de réaction il devrait avoir. Il y avait cette boutique d’antiquités bizarre, qui existait et pourtant n’existait pas, au 51ème étage, la console Nintendo qu’il avait jetée il y a longtemps, et la petite amie de Bai Xue Chen qui était sortie d’un tableau. Il y avait aussi Meng et Ye Meng Ling…

À l’heure actuelle, il était déjà près de trois heures du matin. Lin Jian Yin se tenait devant la porte de son appartement, toujours dans un état second. Est-ce que Meng m’attend dans le jeu ? Après avoir été blessée si terriblement par « Lin Jian Yin », elle devrait certainement avoir envie de se plaindre à « l’Épée-Fantôme » ? Sans le remarquer, il considérait déjà Meng et Ye Meng Ling comme étant la même personne.

Surement pas ! Ça ne peut pas être vrai. C’est une coïncidence, n’est-ce pas ? Lin Jian Yin secoua la tête. Même si la petite amie de Bai Xue Chen était sortie d’un tableau, le cas de Ye Meng Ling étant Meng était juste trop dément. Le jeu Nintendo n’est pas un jeu en ligne. Comment est-ce qu’il pourrait y avoir de vraies personnes à l’intérieur ?

Mais, est-ce que ça pourrait être plus dément qu’un personnage d’un tableau, qui prendrait vie ? Lin Jian Yin ne pouvait pas en être certain.

Ouvrant la porte à la hâte, Lin Jian Yin franchit l’entrée et entendit immédiatement un écho régulier de signal sonore à l’intérieur de l’appartement. Par habitude, il se dirigea vers la console Nintendo. La cartouche du jeu était insérée à l’intérieur comme d’habitude et clignotait. C’était comme si elle le pressait à entrer rapidement dans le jeu, parce qu’il y avait quelqu’un qui l’attendait à l’intérieur.

Perdu dans ses pensées, Lin Jian Yin se tint en face de la console, ses sentiments dans un désordre complet. Devrais-je entrer ou pas ?

Après avoir appris qu’il y avait quelque chose de bizarre avec la console Nintendo, Lin Jian Yin n’osa pas agir de la même façon qu’il avait agis avant, en entrant dans le jeu sans hésitation. Mais, pour être honnête, il ne pouvait pas se résoudre à prendre la console et la jeter dans le camion à ordures, qui devait venir tous les jours. Pourtant, il n’arrivait pas non plus à déterminer la raison pour laquelle il ne pouvait pas se résoudre à le faire.

Peut-être qu’il était encore très curieux de savoir si Meng était vraiment Ye Meng Ling.

Peut-être que le monde à l’intérieur de ce jeu était tout simplement trop attrayant.

Peut-être que…

Juste au moment où la réflexion de Lin Jian Yin commençait à dériver alors qu’il essayait de trouver une raison, il entendit un bruit de pleurs saccadés. Il écouta attentivement, sans du tout avoir peur des sanglots. Il savait qui pleurait, et il savait aussi d’où le bruit provenait. Il savait même qu’il ne pouvait pas laisser la personne pleurer seule. Après tout, il était celui qui l’avait fait pleurer.

S’asseyant brusquement, deux vortex se réfléchirent dans les yeux de Lin Jian Yin…

Lorsque l’Épée-Fantôme ouvrit les yeux, une large prairie s’étendant à perte de vue apparut devant lui. Le son du vent et de l’herbe qui s’agitait était poussé au loin, couvert par le bruit des pleurs. À ce moment-là, il pouvait seulement entendre sangloter derrière lui : Meng pleurait.

Quand il songeait au fait qu’il était la personne même qui l’avait fait autant pleurer, l’Épée-Fantôme éprouva une certaine difficulté à s’adresser à elle. « Meng… »

Les pleurs cessèrent soudainement. Une voix, à peine contrôlée, lui arriva par derrière. « J’ai attendu et attendu. Pourquoi est-ce que tu ne te montres que maintenant ? »

« Je suis désolé, je suis désolé, je suis désolé… » L’Épée-Fantôme continua à s’excuser. Il faisait plus que s’excuser pour son retard, il s’excusait aussi parce qu’il l’avait blessée ce soir.

En entendant l’Épée-Fantôme s’excuser encore et encore, Meng en fut à la fois amusée et attristée. Elle essuya ses larmes et lâcha avec générosité : « Ça va, c’est moi qui ai tort. Tu es juste en retard. Je ne devrais pas pleurer pour une raison aussi simple. »

Mais, tu ne pleures pas pour une raison aussi simple que le fait que je sois en retard, pas vrai ? pensa l’Épée-Fantôme dans son cœur. Mais, ce pour quoi tu pleures est sans importance. En fin de compte, c’est toujours moi le coupable.

« Épée-Fantôme. »

« Ouais ? »

Meng se retourna et tira l’épée de son fourreau. Avec les yeux fixés dans ceux de l’Épée-Fantôme à une courte distance, elle déclara de façon inébranlable : « Je veux changer ! Je ne veux plus que les autres se moquent de moi. Je veux devenir belle ! »

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