La Légende du Chevalier du Soleil Histoire Parallèle # 7 : Un style honnête

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La Légende du Chevalier du Soleil : Histoires Parallèles

Roman d’origine en chinois par :  Yu Wo 


Side Story #7: An Honest Style – traduit du chinois vers l’anglais par Lucathia[PR!]
Histoire parallèle #7 : Un style honnête – traduit de l’anglais vers le français par Nocta
+ Travail de vérification par AkaiiRia

La lumière du soleil est trop forte aujourd’hui !

Les yeux plissés, Georgo leva la main pour bloquer les rayons de soleil qui l’aveuglaient. Même s’il se situait dans l’un des couloirs du Temple Sacré, on y trouvait de nombreuses fenêtres de tailles gigantesques. Habituellement, elles étaient une excellente source de lumière pour le couloir, mais avec la météo d’aujourd’hui, où le ciel était dépourvu du moindre nuage, c’était lumineux au point de lui faire mal aux yeux.

Lorsqu’il baissa la main, Georgo découvrit immédiatement une silhouette mince plus loin devant lui, une silhouette qui possédait des cheveux dorés suffisamment brillants pour vous éblouir. Même s’il n’y voyait pas grand-chose, car la personne était de dos, la main qui était visible semblait aussi douce et claire que des lys blancs.

Une superbe beauté blonde… non, attendez, d’après sa silhouette, ce doit être une jeune beauté ! Une superbe jeune beauté blonde !    

Georgo se jeta en avant et bégaya tout en criant à pleine voix : « M-ma sœur, attendez. Vous avez fait tomber votre m-mouchoir… »

Simultanément, il sortit un mouchoir de sa veste. Ce genre de mouchoir d’un blanc pur sur lequel était brodé le symbole du Sanctuaire de la Lumière était automatiquement distribué à tous les chevaliers et les prêtres de l’Église. Cela signifiait que chaque ecclésiastique féminin portait un tel mouchoir, ce qui donnait d’autant plus de raisons à Georgo pour en porter toujours dix sur sa personne !

Ils n’étaient pas pour son usage personnel, mais plutôt pour qu’il pût aisément « ramasser » le mouchoir d’une femme n’importe où, n’importe quand.

La jeune beauté blonde se retourna et… se transforma en un jeune et magnifique blond.

C’était l’actuel Apprenti-Chevalier du Soleil, Grisia, le futur chef des Douze Chevaliers Sacrés, et le porte-parole du Dieu de la Lumière. Mais, de dos, sa silhouette ressemblait à celle d’une jeune beauté.

Un jeune… et magnifique blond. Le visage de Georgo se crispa un peu, et ce dernier murmura pour lui-même : « Bah, beurk, peuh ! Quel manque de chance ! »

La personne qui lui donnerait des ordres dans le futur ressemblait en fait à une jeune beauté ! S’il s’était agi d’une femme, cela ne l’aurait pas dérangé ; travailler sous les ordres d’une belle femme était au moins un festin pour les yeux, mais il avait fallu que son chef fût quelqu’un ressemblant à une beauté de dos, mais qui s’avérait être un homme lorsqu’il se retournait. Comment pourrait-il ne pas avoir envie de jurer jusqu’à en cracher du sang une fois confronté à une telle situation ?

« Ah ! » Grisia lança un sourire suffisamment brillant pour n’avoir rien à envier aux rayons de soleil d’aujourd’hui. « Le soleil est lumineux et joyeux aujourd’hui, et l’affection de Frère Georgo pour son ami mérite d’être louée. »

Tout en parlant, Grisia tendit la main pour saisir le mouchoir, mais à la place Georgo le rangea.

Arracher ces mouchoirs aux autres jeunes chevaliers lui avait demandé beaucoup d’efforts. Il fallait qu’il en use avec parcimonie, ou sinon un jour il se retrouverait face à une belle prêtresse à son goût mais sans mouchoir à ramasser et lui donner, ce qui l’affligerait de regrets aussi vastes que le ciel !

Grisia le fixa d’un regard vague pendant quelques instants avant de demander : « Hum… mon mouchoir ? »

Georgo répondit avec négligence : « Euh, je me suis trompé. C’était le mien finalement. »

Grisia fronça les sourcils pendant un moment et vérifia ses affaires. En effet, il avait toujours son mouchoir.

« Si tu n’as pas besoin de moi, je m’en vais ! » L’informa Georgo avant de se tourner pour partir. Il n’avait pas de temps à perdre en compagnie d’un homme.

« Attends un instant. Mon Frère Georgo, pourrais-tu aider Grisia en lui accordant une petite faveur ? »

Georgo le rejeta brusquement. « Non, je n’ai pas le temps. »

Grisia le fixa brièvement du regard. C’était la première fois que quelqu’un refusait si brutalement de l’aider. Normalement, en réponse à son sourire et ses requêtes, personne n’était capable de le rejeter si directement. Même s’ils étaient réellement très occupés, ils accepteraient tout de même de lui rendre service avec une expression réticente. Il pressa les deux mains l’une contre l’autre devant lui et dit d’un ton doux : « Ce n’est qu’une toute petite faveur, et ça ne te prendra pas très longtemps, Frère Georgo. »

Pas le moins du monde heureux, Georgo répliqua : « Dans ce cas, pourquoi ne me rends-tu pas un petit service en allant trouver Ceo à la place ? »

Se heurtant encore une fois à un os, le visage de Grisa se crispa l’espace d’un instant, mais il n’était pas prêt d’abandonner si facilement. Il afficha une expression gênée et rétorqua : « Mais, Frère Ceo est actuellement en train de corriger des documents et n’a pas de temps libre. »

« Alors va trouver Ecilan ! »

« Il est en train d’expérimenter pour concevoir de nouveaux desserts. »

« Chikus ? »

« Qui sait où il est parti s’amuser cette fois ? »

« Hum… Demos ? »

Grisia pencha la tête sur le côté et réfléchit un moment avant de s’enquérir avec confusion : « Qui est Demos ? »

« C’est l’Apprenti-Chevalier du Nuage ! » Georgo dévisagea Grisia avec incrédulité. « Tu n’arrives même pas à te souvenir du nom des cinq Chevaliers Sacrés sous ton commandement ? »

« Connais-tu bien l’Apprenti-Chevalier du Nuage ? » Lui demanda Grisia avec curiosité. « Je ne crois pas l’avoir aperçu souvent. »

« Non, je ne me rappelle même pas à quoi il ressemble », répondit Georgo avec honnêteté. « Son nom était très bizarre, c’est pour ça que je m’en suis souvenu. Va le trouver pour qu’il t’aide ! Je suis très occupé, et je n’ai pas de temps à te consacrer ! »

En entendant cela, Grisa lança plusieurs coups d’œil à Georgo, mais ce dernier ne semblait pas avoir la moindre intention de l’aider, aussi il ne put que baisser les bras. Il grommela : « Très bien, on dirait que je vais devoir chercher où se cache Demos. Il est vraiment difficile à trouver… »

Après avoir vu Grisia s’éloigner, Georgo se détendit enfin un brin. Il savait depuis le début que Grisia était toujours à la recherche de gens pour lui rendre service, donc il n’était pas près de tomber dans le panneau.

Personne ne voulait devenir comme Ceo, coincé à corriger des documents qui n’en finissaient jamais tous les jours ! Les rumeurs disaient que non seulement il devait corriger les documents restants lorsque son propre maître procrastinait, mais qu’en plus il devait aussi aider Grisia à corriger ceux de son maître Neo qui n’avait aucune intention de s’en occuper.

Pauvre Ceo ! Georgo observa une seule seconde de silence pour son camarade avant de se réjouir du fait que son maître fût une personne sérieuse et diligente dans son travail, qui ne se relâchait jamais et qui ne refilait aucun de ses documents à son apprenti. Ainsi, à part faire les devoirs que son maître lui assignait, Georgo n’avait pas vraiment d’autres choses à faire. Ses jours étaient remplis de temps libre.

Georgo aimait beaucoup ses jours paisibles, aussi il ne promettrait jamais, ô grand jamais, d’aider Grisia… Personne ne lui ayant prêté de l’aide ne serait-ce qu’une seule fois ne s’en était jamais bien sorti. Il suffit de voir comment avait fini Ceo, et n’importe qui comprendrait dans quel malheureux état il finirait.

Avant qu’il ne devienne vraiment l’un des Douze Chevaliers Sacrés, il tenait absolument à maintenir ce style de vie paisible… non ! Même une fois qu’il aurait hérité du titre de Chevalier Sacré, il tenait assurément à continuer de profiter de ce genre de jours tranquilles !

Avec douze personnes supportant le Temple Sacré, il n’avait aucune raison de se tuer à la tâche, n’est-ce pas ?

Cependant, Ceo sera probablement incapable d’échapper aux quatre mots « se tuer au travail ». Il était certainement destiné à prendre en charge la majorité de la paperasse du Temple Sacré. C’était de sa propre faute, il n’avait qu’à ne pas s’occuper de la paperasse si rapidement et si efficacement, faisant prendre à tout le monde l’habitude de lui refiler tous les documents à corriger.

Au même moment, les yeux de Georgo capturèrent la belle image d’une femme. À sa gauche devant lui se trouvait une figure svelte portant la robe d’une prêtresse, et elle avait de souple cheveux bruns bouclés. Immédiatement, il sortit de nouveau un mouchoir et s’exclama : « M-Ma sœur, attendez. Vous avez fait tomber votre m-mouchoir… »

Quand la sœur se retourna, Georgo se sentit un tantinet nerveux, craignant que la prêtresse ne se révélât être un prêtre encore une fois !

Ses peurs étaient infondées, et la sœur était bien une femme, elle avait même un magnifique visage ovale, des lèvres couleur cerise et une paire de grands yeux brillants. Et plus important que tout, elle avait une belle et opulente poitrine !

C’est le gros lot !

Les yeux de Georgo s’illuminèrent. Il était même sur le point de saliver, mais c’était une bonne chose qu’il eût déjà suivi plusieurs années d’éducation sur comment prétendre être honnête. Il afficha automatiquement une expression bêtement souriante.

« Oh ? Merci beaucoup ! » La prêtresse ne le soupçonna pas du tout et saisit promptement le mouchoir. « Merci. »

« P-Pas de problème. » Georgo toucha l’arrière de sa tête et s’empressa d’ajouter : « V-Voulez-vous venir dans ma chambre ? »

« Hein ? » La sœur fut grandement surprise.

Georgo sourit avec honnêteté et expliqua : « P-Parce que quelqu’un m’a donné b-beaucoup de sucreries ! Je ne peux v-vraiment pas toutes les finir, donc j-je voudrais vous en donner quelques-unes. Enfin, c’est-à-dire, s-si vous en voulez ? »

En entendant cela, la sœur se détendit et se réprimanda même intérieurement pour avoir eu une mauvaise pensée envers lui. Comment l’Apprenti-Chevalier de la Terre pourrait-il ressembler à un pervers ? Elle était sur le point de répondre « D’accord », mais, au moment où elle leva la tête, elle aperçut un sourire incomparablement lumineux et se pétrifia instantanément tout en fixant du regard le propriétaire de cette expression souriante.

Alors que Georgo célébrait le fait que sa proie avait mordu à l’appât, des cœurs apparurent soudainement dans les yeux de la jeune femme. Elle fixait d’un regard amoureux… non pas lui, mais bien « quelque chose » derrière lui !

Georgo tourna abruptement la tête, découvrant finalement que Grisia était en fait revenu, et que sur son visage était plâtré ce foutu sourire brillant suffisamment radieux pour donner envie aux gens de le tabasser à mort !

Grisia sourit tout en disant : « Mon Frère Georgo, cette sœur a un corps très svelte. Évidemment, elle doit avoir un maigre appétit et ne doit pas pouvoir manger beaucoup. S’il en reste, ce serait du gâchis, alors pourquoi ne me laisserais-tu pas avoir ces desserts ? Bien sûr, c’est si Ma Sœur me permettrait d’en prendre une part ? »

La prêtresse hocha rapidement la tête, secrètement ravie par les mots « très svelte ». Aussi, elle n’osa pas dire qu’elle voulait manger quoi que ce soit.

Grisia sourit et la remercia : « Je suis réellement reconnaissant, Ma Sœur. Même le Dieu de la Lumière est ému de votre amicale affection et de votre camaraderie. »

Après qu’il eut fini sa phrase, la sœur partit à contrecœur, se retournant tous les trois pas. En fin de compte, elle atteignit le coin du couloir et se retourna pour jeter plusieurs derniers regards avant d’enfin passer l’angle.

Lorsqu’elle fut hors de vue, Grisia laissa son brillant sourire se détendre un peu. Il avait tellement souri que ses joues en étaient un peu crispées. Il se tourna vers Georgo et lui demanda : « Devrions-nous aller dans ta chambre pour récupérer les desserts ? Ils ont été faits par Ice, n’est-ce pas ? »

Avec mauvaise humeur, Georgo répondit : « Je les ai tous mangés ! »

Grisia cligna des yeux et le questionna avec soupçon : « Mais, ne viens-tu pas de dire que tu allais en donner à cette prêtresse ? »

« Je viens de me rappeler que je les ai déjà tous mangés, d’accord ? » Répliqua Georgo avec obstination.

En entendant cela, Grisia ne répondit rien. Il pencha simplement la tête sur le côté et fixa Georgo du regard.

En voyant l’expression de Grisia, Georgo sentit brusquement un courant d’air glacé passer dans son dos !

En vérité, Grisia ne faisait que le regarder avec de grands yeux, mais pour quelque raison que ce fut, il sentit un vent menaçant souffler derrière lui, comme si quelque chose de terrible se préparait… Peut-être ferait-il mieux de sacrifier les desserts d’Ice ? Il devrait lui rester quelques biscuits dans sa chambre… Non ! Il n’allait pas faire ça !

Dans tous les cas, Grisia était le juste et honorable Chevalier du Soleil… Ah, le futur Chevalier du Soleil, donc ce n’était pas comme s’il pouvait lui faire quoi que ce soit !

« Je suis vraiment occupé, alors je m’en vais maintenant ! » Après avoir dit cela, Georgo se retourna et s’éclipsa immédiatement. Il repéra immédiatement sa prochaine cible… Même si elle n’était pas aussi idéale que la précédente, elle était quand même une prêtresse jeune, joyeuse et jolie !

Il se lança aussitôt à sa poursuite, oubliant l’expression de Grisia qui lui avait donné froid dans le dos.

 

 

Georgo se trouvait dans sa chambre, mais il n’était pas seul. Il y avait également une jeune et charmante prêtresse pleine d’entrain avec lui.

Ce n’était pas la première fois qu’il parvenait à attirer une jeune femme dans sa chambre, mais, par le passé, ils n’avaient fait que discuter. Cette fois, il allait définitivement atteindre l’étape suivante ! Au minimum, ils allaient s’embrasser !

Comme il le faisait d’ordinaire, Georgo employa ses tours conventionnels. « J-Je vais te préparer du thé pour que tu puisses le boire avec les biscuits. Tu préfères le thé n-noir ou le thé vert ? »

Même s’il s’agissait d’une simple question, la poser requérait de profondes compétences. S’il lui demandait si elle voulait du thé, une prêtresse qui était venue seule dans la chambre d’un homme se sentirait toujours un peu gênée. Elle trouverait sûrement cela trop embarrassant de rester pour prendre le thé, mais s’il lui demandait directement si elle voulait du thé noir ou vert, les prêtresses répondaient habituellement par l’un des deux choix, et elles étaient naturellement obligée de rester pour boire le thé et manger les desserts !

Georgo possédait au moins dix méthodes différentes pour faire en sorte qu’une femme reste dans sa chambre !

« Dans ce cas, je prendrai du thé noir. » Comme prévu, la sœur choisit l’un des thés.

« A-Alors, tu peux t’asseoir sur le lit en attendant ! » Tout en préparant le thé, il lui demanda s’il faisait trop chaud et si elle voulait qu’il ouvre la fenêtre, après quoi il lui servit les desserts. Être gentil et attentionné envers les femmes était une compétence dont personne ne pouvait se passer !

Une fois que le thé noir et les desserts furent tous les deux prêts, Georgo s’assit à un mètre de distance de la prêtresse. Ils mangèrent tout en discutant.

Même s’il bégayait chaque fois qu’il parlait, les prêtresses baissaient leur garde à cause de cela et le considéraient comme un jeune homme honnête et candide. Parfois, elles le taquinaient à dessein pour le voir bredouiller, puis elles souriraient joyeusement.

Avant que la sœur ne s’en rendit compte, Georgo se trouvait déjà assis juste à côté d’elle. La distance entre eux n’était que d’un bras !

Tandis qu’ils parlaient, le visage de Georgo s’approcha lentement, presque suffisamment proche pour l’embrasser. Même si la prêtresse était un tantinet timide, elle ne détourna pas le visage…

Bang !

« Mon Frère Georgo… Ah ! » Quand Grisia déboula dans la chambre et vit la situation, il s’exclama d’un ton plein de regret : « Je suis sincèrement désolé. Vous ai-je interrompu ? »

« N-Non ! » La sœur bondit sur ses pieds, le visage complètement rouge. Elle baissa la tête tout en s’écriant : « J-J’étais sur le point de partir ! »

Après avoir déclaré cela, elle fonça vers la porte et s’enfuit à la vitesse de l’éclair, quittant la pièce sans même dire aurevoir.

Ce ne fut que quand la prêtresse eut disparu que Georgo retrouva soudain ses esprits. Plein de colère, il hurla à son futur chef : « Qu’es-tu venu faire ici ? »

Grisia sourit joyeusement et répondit : « Je suis venu voir si tu avais fini de t’occuper de ce que tu devais faire. Peux-tu m’aider maintenant ? »

« Je t’ai dit que j’étais vraiment occupé ! »

« Vraiment occupé ? » Grisia contempla la porte de la chambre qui était restée grande ouverte.

Entêté, Georgo rétorqua : « Je suis occupé à essayer de me trouver une petite amie, d’accord ? »

« Tu es censé être le Chevalier de la Terre honnête et sincère », déclara Grisia en fronçant les sourcils. « Comment peux-tu te comporter comme le Chevalier de la Tempête aux mœurs légères ? »

Même dans cette situation, Georgo répondit avec audace et confiance : « Je montre de façon honnête et sincère que je suis une personne aux mœurs légères, ça te va ? »

Cela revenait à complètement jouer sur les mots et forcer sa propre logique ! Mais, Grisia pencha la tête sur le côté et poursuivit : « Ce n’est pas… comme si tu ne pouvais pas faire ça, mais est-ce que tu peux au moins me donner un coup de main ? »

« Je ne t’aiderai pas ! »

Grisia réfléchit pendant un instant, puis tenta de négocier : « Aide-moi, et je ne te dérangerai plus dans le futur. »

… Par ses mots, est-ce qu’il impliquait que, s’il ne l’aidait pas, Grisia comptait fréquemment venir le déranger ?

Georgo ne possédait pas beaucoup de choses, hormis une tendance à se montrer extrêmement têtu, aussi il répondit avec obstination : « Je ne t’aiderai pas ! »

« Aide-moi ! Sinon, je révèlerai ta véritable personnalité ! »

Immédiatement, Georgo gronda d’une voix basse : « Vas-y et révèle-la ! Qui a dit que j’avais peur de toi ? Tu devrais te regarder dans un miroir et voir à quoi ta personnalité ressemble ! J’ai dit que je ne t’aiderai pas, donc je ne t’aiderai pas ! »

« … Tu aurais dû devenir le Chevalier de la Pierre ! »

« C’est toi qui es fait pour être Stone ! Tu as déjà tout un tas de personnes pour te rendre service. Pourquoi as-tu aussi besoin que je te file un coup de main ? »

Les deux personnes à qui la position de Chevalier de la Pierre irait bien se fixèrent du regard, leur tempérament obstiné porteur d’une extrême ressemblance.

« Si tu n’acceptes pas de m’accorder une faveur, je viendrai vraiment te mettre des bâtons dans les roues encore et encore ! » L’avertit Grisia d’un ton menaçant.

Contre toute attente, Georgo prit un ton encore plus obstiné pour répliquer : « Même si tu viens me gêner à répétition, je n’accepterai jamais de t’aider ! Je ne l’accepterai absolument jamais de toute ma vie ! »

Grisia devint lui aussi enragé et menaça d’une voix basse : « Très bien ! Dans ce cas, battons-nous pour voir lequel d’entre nous est le plus têtu ! Je viendrai définitivement te gêner encore et encore ! »

« Eh bien, viens me gêner encore et encore et encore et encore ! »

« Ok ! Je viendrai à coup sûr encore et encore et encore et encore et encore… »

 

 

Storm fondit en larmes. Si vous avez le temps de vous gêner l’un et l’autre encore et encore, pourquoi ne venez-vous pas m’aider à corriger des documents ? Venez me déranger ! Je vous en supplie ! Pleure…

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